Cette note est une invitation à identifier la racine commune des difficultés et effets secondaires négatifs de notre développement technologique actuel : la dépendance à deux systèmes d’exploitation (OS), MS/DOS Windows et Unix/Linux. Elle s’applique à exposer les fondements, les acteurs principaux et à remettre dans un contexte historique l’évolution de ces OS. Cette contextualisation semble nécessaire à la bonne compréhension d’une situation qui se dégrade avec l’augmentation du nombre de machines électroniques.

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  1. CONSTAT
    Notre développement technologique passe par l’augmentation du nombre et de la puissance de nos machines électroniques, qui deviennent toutes interconnectées. Pour autant, la multiplication des problèmes graves liés à leur utilisation (hacking, impact environnemental, perte de souveraineté, menaces pour les libertés individuelles) appelle une réflexion sur l’origine du mal et son caractère intrinsèque ou conjoncturel. Nous sommes à la veille d’une rupture technologique majeure et il est urgent de réfléchir aux solutions et acteurs qui pourront permettre un progrès durable.
  2. ENJEUX
    Les conséquences sur les souverainetés technologiques et économiques des populations et des États sont immenses et ne feront que croitre au fur et à mesure que les GAFAM, portés par ces OS, tenteront d’investir des écosystèmes nouveaux (maison, voiture, camions, usine). Le progrès a été poussé par ces OS et ces entreprises dans une seule direction qui l’enferme dans un seul fonctionnement.
  3. SOLUTION
    L’Europe doit jouer un rôle historique de rééquilibrage technologique à l’échelle mondiale, en éduquant et en supportant financièrement les recherches ou le déploiement de solutions alternatives. Il faut sortir de la sanction comme seul outil de régulation et utiliser les mêmes armes financières que les GAFAM, en s’appuyant sur l’excellence des chercheurs et ingénieurs européens. Nous devons sortir de notre statut d’otage volontaire et nous débarrasser de notre syndrome de Stockholm numérique.